Tes pandas, mon ami, me rappellent deux fréreau,
L’un très frêle et petit, l’autre grand et costeau.
Ils n’attirent pas les liesses mais sont bien deux héreau,
Ils ont fait des prouesses, tu le verras bien teau.
Le premier des frangins se prénomme Comeau.
Des deux le plus mâlin et de loin le plus greau.
Solitaire dans l’âme, il erre sur les fleau,
Sans amis, sans femme, tout seule sur son bateau.
Le second de l’histoire est Navy son jumeau
Qui du matin au soir fait le fier et le beau.
Sur son fameux trois-mâts, qu’est fin comme un oiseau (Hisse et Ho !)
Qui va deça delà sans jamais de repeau.
Un jour par temps de guerre, nos deux jeunes mateleau
Sans l’vouloir se croisèrent et vaugèrent de nouveau,
Car si par le passé il formaient un bon dueau,
Une animosité a pris place sur l’eau.
Ce n’est plus aujourd’hui comme c’était tanteau,
Et tout ceci depuis leur tout premier bateau.
Quand ils ont commencé à voguer sur les fleau,
Ils ont vite désiré être plus que mat’leau.
L’équipage a choisi, ils ont voté Comeau
Mais son frère Navy n’a pas fêté le peau.
Il a donc décidé de ne plus être mat’leau
Et est parti ach’ter juste pour lui un beateau.
Voyant son frère patir, le capitaine Comeau
S’isola au navire et jeta son chapeau,
Navy plein d’ambition retourna sur les fleau
Dans son acquisition, un superbe bateau.
Et depuis ce temps là, ces deux jeunes fréreau
N’étaient plus comme là réunis de nouveau.
Pourtant en pleine guerre ils ne firent plus les beau
Et malgré cette colère il s’unirent de nouveau (et ça fait deux fois nouveau !)
Puis lorsqu’ils rencontrèrent un bateau en vive-eau
À deux ils décidèrent de foncer à l’asseau
Et force d’acharnement le mirent sur le carreau
Pour après quelques temps apprendre qu’ils ont eu cheau.
Cet ennemi en mer n’était autre que Démeau
Un très fameux corsaire que l’on trouvait bien heau
Dans la liste des noms à éviter sur l’eau
Car en plus d’un renom il avait du niveau.
Personne jusque là n’avait vaincu Démeau
Lui qui avant celà nous regardait de heau
Qui n’est plus désormais qu’un prisonnier bateau
Qui n’reverra jamais la couleur de l’eau
Depuis cet épisode on connait les fréreau
Et l’on chante des odes à Navy et Comeau
Qui se sont réunis et voguent sur les fleau
Comme deux bons amis sur leur bien beau bateau.
Les règles sont simples :
Como dort ? Navy guet.
Et les amis râlent si Démo file.
[Єo. – 18 janvier 2012]
Pâle sang bleu, que de jolis meau !
l’E A U raison de moi, et la larme j’ai à l’œil devant un récit si beau!
« Cet ennemi en mer n’était autre que Démeau »
Sur ces vagues d’écrits, c’est un ennemi des mots !
Mais ce pirate ne fera plus couler d’ancre, gloire aux fréreau!
Le navire « inspiration » peut voguer de nouveau
et l’encre peut alors recouler à fleau (ou le pixel à défeau).
Sur l’eau-céan des mots, encore, Navy-guons! Com-eau qui fait flotter l’esprit
et voguer l’imagination il n’y a pas mieux.
Le rêve est h-eau, car il n’y a alors pour seule limite que l’eau-rizon!
[R. – 20 janvier 2012]
Ces jolis mEau n’ont Guerre le panache de ton texte plus hEau.
Il n’est là que le récif-abuleux que me narrait ma Mer.
Avant de poster j’ai bien pesé le pour et le contre, mais les Poisson’t proches,
J’ai finalement fait Marin’go et t’ai copié sans scrupule dans ce jeu de mEau
Il est vrai que je suis ici Baleine’rgumène,
Je ne suis pas un banAlgue’ux mais bien un Flibustier
Il est temps pour moi, je me Cachalot,
Avant de devoir trouver une vaiNemo’rale.
Démo D.
[Єo. – 21 janvier 2012]
A l’eau (Allo?), ne te caches pas.
Le moins que je puisse dire c’est que tes écrits me font Marée, même si l’amer monte!
Tes mEau n’ont effectivement pas le niveau des miens,
car tels le sable, (moi au départ gars-laid), visibles à marée basse, mes mots que l’on piétine facilement,
(je dois avoir un grain), sont façonnés par tes hautes et belles vagues de textes,
cela me liquéfie.
Je sais qu’au bout de la ligne je serai cuit, mais je mords à l’hameçon, et pêche par passion de friture… d’écriture* pour oser te répondre Ô reine (si!) des Eaux. (Et Sirène il y a, contre ses mEau on ne peut lutter).
Entre Belle-ou-gars, caviars ou tarama… cela ne balance pas, j’suis rose et ne fais pas le poids.
J’adore tes Poisson’t proches, ils sont donc en banc ? Permets-moi de m’assoir, cela me souffle.
(Le vent se lève).
Voilà, j’arêtes!
[R. – 21 janvier 2012]
Tu arêtes ?
Mais voyons, en car Tilage !
Heu… en voiture Simone !
Et en voiture en voilà, quel manque de parts Simone (hiiii)
De quelles parts ?
Les parts à Soles, les parts à deux…
Et qui sont ces deux ?
Les deux vents de la Seine :
_Le vent triloque (Et tris marrant, heu… très*)
_Et un vent pire, le vent Jean
Et oui, le vent Jean c’est un vent plat qu’on se mange au froid !
Quoi qu’il en soit, n’hésite pas à faire couler l’ancre,
Tu es ici chez toi, tu peux amarer bah… à marée basse et nous faire marer car vraiment je n’en ai pas mare.
Démo Thi V.
[Єo. – 22 janvier 2012]
Comment que tu en-chênes, oh, tu envois du bois!
Je m’attache, en chaînes, aux mots… j’ai pas-pied, aaaaah! (*coule*)
J’en scie, découpe, je bûche… il ne faut pas que frêne.
Au but je pense que j’tuche, cyprès… faut que j’tienne.
Sitôt passé l’écorce, c’est là que chauffe l’esprit,
La sève coule, l’encre amorce (les mots), et là l’écrit prend vie!
Après ton Eau c’est la Terre que j’aborde,
Si thème pas on peut remonter à bord.
(Et accoster ailleurs, plus dans ton élément)
Peut-hêtre est-ce à toi, de reprendre la barre!
En tout cas pour moi, il commence à ce faire tard…
forêt que je termine là.
Au fond j’m’accroche à des bits, des zéros et des uns,
Y’en amares, je fais tilt, ça sent un peut le sapin !
Il était temps, petit navire, que je dé-branches pour cette fois.
[R. – 25 janvier 2012]
Allez,
Il est temps de reprendre le Bouleau,
Tu m’as sciée, m’as parlé de vert,
Maintenant écoute ce flot de mots
Tu t’assieds, je vais parler en vers.
Tout ce temps tu contais ton Hêtre,
Mais au fond tu contais fleurette.
Car si tu mentionnais le Noyer,
Au fond tu manquais de te noyer.
Face à toi je peux plier,
Mais pour moi ton Peuplier,
Si fort soit-il, m’effleure,
Finalement il m’est fleur.
Je ne te crois pas mâtelot,
Tu te contentes de mâter l’eau,
Tu n’es pas un marin hors norme,
Juste un homme qui parle d’Orme.
Mais malgré ça tu as ton charme,
Et je ne parle pas là du Charme.
Tu sais jouer avec les mots,
Sans provoquer en moi de maux.
Tu te vois flibustier ou encore bûcheron,
Je te vois maîtriser les affabulations,
Mais grâce à ces talents t’as su prendre les devants,
Au diable tes billevesées, tu es doué on le sait.
Le fin mot de l’histoire : en dépît des déboires,
J’apprécie ton savoir, ta maîtrise de cet art,
Nonobstant notre rivalité d’écriture,
Je te félicite faux flibustier à l’aventure.
Démo Nolo Gueux
[Єo. – 3 septembre 2012]
Souhaites-tu de rage me voir finir vert ?
Oh penses-tu pour ça tenir le bon bout, l’eau ?
J’écoute et vais avoir besoin d’un verre…
Quel doux flot à l’oreille, quel joli (si!)boulot!
L’arbre cachant la forêt est mon être,
Je conte les mots qu’au devant il fait naître!
A ce compte, dans tes verres je me noie,
Au fond d’eux je manque d’air, je suis noix.
À une vieille branche tu joues « peux plier » ?
Si tes vers je bois, je sais les déplier,
Fausses faiblesses tu me jettes, cam. ou fleur !?
C’est le bouquet de me faire croire à ta peur!
Je n’envoie du bois que celui de mes rames, oh…
Même sans tes armes, je peux atteindre l’haut !
Le navire de mon âme, face au tiens est difforme,
Mais les beaux flots de tes canons ne m’endorment!
Flatteries pour boulets, touché… je réarme!
De tels compliments sonnent comme des alarmes,
Si je sais jouer des mots, tu sais jouter finaud,
D’expérience je sais tes atouts costaux.
Si l’imagination est affabulation,
J’espère être roi de ce genre d’invention!
Du mât je mate ton mat, échec tu passes devant…
A dieux chimères… à toi est le talent!
Toute fin est un début, si la soif mène à boire,
La faim revient aussi, aux mots elle donne rencard…
L’odeur de nos duels à venir me rassure,
Pourtant là je m’incline devant une telle pointure ! 😉
(J’adore ton dernier vers!)
[R. – 29 août 2012]
Encore une fois tu me donnes du fil à retordre !
Un long fil au bout duquel le vers m’appâte,
À chaque logorrhée tu recommences, ça m’épate,
Je ne puis résister, de nouveau je vais mordre.
Et lorsque j’émerge de l’amer, le corps mouillé,
Je dois être inspirée telle une Spirée, un Cornouiller.
Des pieds à la tête, des racines aux branches,
Je m’accroche et m’entête, il ne faut pas que je flanche.
Je me replonge dans tes paroles
Et de ce que je lis, la palme y est,
Même sans parler de Lilas, Palmier,
En prose ou en vers tu tiens ton rôle.
Dans cette forêt de mots composée,
J’oscille entre Aronie et agonie,
Entre Hêtre, Pêcher et être pêchée,
Tu vas me faire devenir chèvre(feuille), je te le dis.
Car même si j’apprécie le vert d’Houblon,
Je redoute par dessus tout le vers doublon,
Alors je me place face à ces mots rangées
Et j’inaugure, je parle d’Oranger.
Nous sommes loin des poupes, proues, vés…
Mais après tout, la terre comme la mer
Sont sujettes aux récits, nous l’avons prouvé
Peut-être devrions nous changer d’air ?
Tu parles d’échecs, du haut du mât, tu mates,
Il y a le mateur et le maté, deux écrivains,
Et pourtant le maté mate ici, hein ?!
Bon ok je sais, je sors, je me carapate !
Je te laisse donc trouver d’autres jeux… de mots,
Éviter l’Échec face à la Dame… chinoise ?
Et sans plus tarder, je te dis damoiseau
À la revoyure, j’ai hâte que l’on se recroise.
Démo Noppo Lee
[Єo. – 29 août 2012]
Dois-je suivre ce fil que tu tends ?
Telle Ariane, en fusée tu t’évades
Mon verbiage t’accroche ? Parade…
Devant ta hauteur, je, serre les dents.
Te voilà, je me cache et transpire,
L’amer est salée ? Mes mots le sont.
Ô ces jeux! Là notre écart empire.
Je décroche, ne fait pas l’poids son.
Tu plonges et moi je recherche l’air…
Nom d’un pied, tout neuf, la palme est tienne!
Moi j’en ai trophée, là je me perds.
Naturels, tes sons valsent puis viennent…
J’ai peur de voir fleurir mon langage,
c’est le bouquet, pêcher par les mots…
Tu feintes la mort, j’en suis l’otage !
Tes vers me ronge et sont mes barreaux.
Tu nages si vite dans le vert,
Dans de beaux parallèles en vers,
Face, je m’arrache le bouc, euh!!
Toi tu me fais pâlir d’un #blanc #bleu.
Esclave du jeu, au fond je cale.
Evitons les récit’fs des redites,
Telle l’Eau, -range, ce fruit fatal,
Cap à l’ère de la Réussite!
Pour ça je vais mettre le paquet!
Si Tour à Tour tu caches tes cartes,
En Reine des cases, le Fou tu mates,
Peignant mes blancs dans un noir épais.
Pour te bluffer te dam(i)er le Pion,
Je risque là d’être Cavalier.
Salée bientôt sera l’addition,
J’augmente la mise, à toi de jouer!
[R. – 28 novembre 2012]
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