Ô nuit…

Je crois sentir encore, à mes poils hérissés,
Frissons, là de mon corps, comme un vent doux d’été.
Ô nuit, ce chant m’adresse, de divins sentiments,
Ô joue plaisir, dément, folies tressent : fous rêves!

Aux bontés de la toile, je crois entendre la voix.
À l’offrir, elle nous dévoile, aux gens aide leurs joies.
Ô nuit, ce chant m’adresse, de divins sentiments,
Ô joue plaisir, dément, folies tressent : fous rêves!

Dément plaisir.

R.

[Crédits : Évasion poétique à l’écoute de l’air « Je crois entendre encore », extrait de l’Opéra de Bizet : « Les pêcheurs de perles. »]

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