Avec Єo. n°3 : « Rêves d’eauteur. »

Ton récit maritime vers le large me mène,
Submergeant, enivrant, tel le chant d’une sirène.
J’ai un temps résisté mais plus rien ne me frêne
Je me plonge dans tes mots et je rejoins sur scène.

Le théâtre de ton art a pris place en ce lieu.
Chaque représentation te rapproche des cieux.
Moi simple figurante je suis comme face à Dieu,
Ébahie par tes dons qui font bien des envieux.

Tu me donnes la répliques, sans attendre je me lance,
Mais bien vite je panique et repars pour l’errance
Sur la place désertique de l’indifférence
D’où je m’avoue vaincue par ton talent immense.

[Єo. – 26 septembre 2012]


Te voilà prisonnière de mes-chants stratagèmes.
Pourtant si reine il y’a en beauté de poèmes
C’est bien plus toi que moi peu importe le barème.
Toi dans ton élément, moi déjà je suis blême.

Ta représentation est digne d’un mot-lierre,
Ton art grimpant, pas d’peau le mien s’écaille, enfer!
À-Dieu tes éloges, de tes textes soit fière.
Spectateur des loges de ta mise en lumière.

Ma réplique est une transe devant tes qualités
Reviens de cette air rance, tu te fais des idées.
Ce désert là je pense est celui d’mes portées [Je parle là bien sûr de musicalité :D]
Si bas est mon immense face à ton apogée!

[R. – 28 novembre 2012]

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